Quelle évangélisation concrète Jésus attend-il de nous ?
Nous sommes encore habitués intellectuellement à un type de vie paroissiale très lié aux schémas du passé. Or en 30 ans, les choses évoluent rapidement : nous constatons en même temps l’effondrement vertigineux du christianisme superficiel, d’habitude, et l’émergence progressive d’une véritable soif spirituelle chez des personnes a priori lointaines de la foi.
Les chrétiens sociologiques, mais pas vraiment évangélisés, maintenaient des habitudes de “pratique” pour les grands évènements : baptême, catéchisme, 1ère communion, profession de foi, confirmation, mariage ( avec des pertes d’effectifs notables entre chacune de ces étapes) et obsèques. Aujourd’hui, cette génération de chrétiens d’habitude sociologique a quasiment totalement disparu.Le chiffre de célébrations de ces grands événements s’est effondré et frise maintenant le zéro.
En même temps, nous découvrons, émerveillés, le travail discret, mais extraordinairement profond, de la grâce dans le coeur d’adolescents ou d’adultes, baptisés ou non, qui expérimentent intérieurement la rencontre avec le Seigneur Jésus et qui cheminement depuis un certain temps loin de nos communautés paroissiales. Et d’un seul coup, ils frappent à notre porte.
La nouvelle évangélisation consiste à les accueillir, à les former, à les conduire aux sacrements et à les intégrer dans notre vie paroissiale. Allons-nous nous passionner pour celà ?
Le Seigneur Jésus nous demande d’être intéressés par leur accueil et leur formation.
Yannick et Alice, chaque dimanche, veillent à repérer les visages nouveaux à la messe dominicale et à établir du lien avec eux. Mais 2 personnes, c’est beaucoup trop peu. Qui va venir les épauler ?
Pour les catéchumènes, les communiants et confirmands adultes ou adolescents, nous sommes très juste en adultes accompagnateurs prêts à s’investir dans le temps (3 ans pour un catéchumène adulte, 1 an pour un communiant/confirmand). Certes, cela exige un certain don de soi, mais cela amène aussi à un approfondissement et à un enrichissement de sa propre foi.
Si vous avez compris la soif de Jésus pour ces personnes, alors venez vous proposer !
Don Pierre-Alphonse FRAMENT, curé