Voici en partage un extrait de textes qui nous ont aidé à méditer, inspirés par le Pape François, par des textes liturgiques, ou franciscains ;
Introduction : « La guerre, nous le savons bien, commence souvent par l’intolérance à l’égard de la différence de l’autre, qui renforce le désir de possession et la volonté de domination. Elle naît, dans le cœur de l’homme, de l’égoïsme et de l’orgueil, de la haine qui pousse à détruire, à renfermer l’autre dans une vision négative, à l’exclure et à le faire disparaître. La guerre se nourrit de la perversion des relations, d’abus de pouvoir, de la peur de l’autre et de la différence perçue comme un obstacle ; et en même temps elle alimente tout cela ». Pape François
Nous voyons notre monde habité par des guerres, des violences, et le désir de domination…nous pouvons implorer le Seigneur qui entend toujours notre cri de détresse, et nous pouvons élever notre prière

Méditation : « Le monde de Dieu est un monde dans lequel chacun se sent responsable de l’autre, du bien de l’autre. Ce soir, chacun de nous, tous nous pensons au fond de nous-mêmes : ne serait-ce pas peut-être ce monde que nous désirons ? Ne serait-ce pas peut-être ce monde que tous portent dans le cœur ? Le monde que nous voulons, n’est-il pas peut-être un monde d’harmonie et de paix, en nous-mêmes, dans les rapports avec les autres, dans les familles, dans les villes, dans et entre les nations ?

Mais demandons nous maintenant : est-ce cela le monde dans lequel nous vivons ? Le créé conserve sa beauté qui nous remplit d’émerveillement, reste une œuvre bonne. Mais il y a aussi « la violence, la division, le conflit, la guerre ». Cela arrive quand l’homme, sommet de la création, abandonne le regard sur l’horizon de la beauté et de la bonté, et se renferme dans son égoïsme. Quand l’homme pense seulement à lui-même, à ses propres intérêts et se place au centre, quand il se laisse séduire par les idoles de la domination et du pouvoir, quand il se met à la place de Dieu, alors il abîme toutes les relations, il ruine tout ; et il ouvre la porte à la violence, à l’indifférence, au conflit. »

Chant : Seigneur, fais de nous des ouvriers de paix, Seigneur fait de nous des bâtisseurs d’Amour

Cette prière est attribuée à François d’Assise, cet apprenti chevalier devenu religieux au XIIème siècle. Celui qui, né dans les ors, a choisi la voie de la pauvreté, réconcilia sur son lit de mort, l’évêque et le maire d’Assise ; François sut, dans un Occident guerrier et conquérant, choisir la voie de la non-violence et de l’humilité.
Le « poverello », fut un homme de paix jusque dans ses rapports avec la nature. Il ouvre une voie de pauvreté qui s’ancre dans la paix intérieure, un esprit qui se perpétue aujourd’hui, dans le monde entier.
Lorsque vous parlez de paix, disait saint François, vous devez avoir la paix dans vos cœurs…Nous avons été appelés à rassembler ceux qui se sont séparés, et à ramener chez eux, ceux qui avaient perdu leur chemin.

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,

Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,

à être aimé qu’à aimer
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix, »