Il établit une relation unique et très forte avec chacun de nous
C’est Jésus ressuscité qui fait l’unité de son unique troupeau, l’Eglise : le véritable œcuménisme.
Il se cherche des humanités de surcroît pour poursuivre cette action : le prêtre est un autre Christ
Durant le temps de Pâques, nous approfondissons l’unique mystère du Christ sous différentes facettes.
Après avoir contemplé et nous être réjouis de la résurrection bien concrète et physique du Christ,
nous en approfondissons les conséquences pratiques pour nous, les croyants.
En ce dimanche, nous accueillons le Christ ressuscité comme le Bon Pasteur qui donne sa vie par amour pour nous, ses brebis.
Il nous connait chacun par notre nom,
et nous connaissons sa voix, nous pouvons la reconnaitre au fond de notre coeur.
Jésus nous parle au coeur d’une façon unique qui nous permet de le reconnaitre.
Quand c’est Lui qui parle dans ma vie, il y a une douce évidence, la certitude de la foi, que cela n’appartient qu’à Dieu. Nous avons du prix à ses yeux, nous comptons vraiment pour Lui.
Il est décidé à ne pas nous laisser perdre.
En bon berger, il nous guide à travers la vie, il nous conduit,
il a un plan pour nous conduire à la sainteté qui est notre vrai bonheur.
Tâchons d’être intelligent et de reconnaitre les signes qu’il nous fait
pour nous montrer le bon chemin dans la vie.
Si je veux mener ma vie tout seul, si je ne veux pas partager avec lui le gouvernail de mon embarcation, je me fourvoierai sur des mauvais chemins.
Le Bon Pasteur est aussi celui qui rassemble les brebis dans l’unité du troupeau.
Aujourd’hui où l’humanité est extraordinairement divisée, tous aspirent à la paix et à l’unité du genre humain. C’est justement à cette soif que Jésus veut répondre.
L’Eglise catholique est, dans le Christ, le sacrement de l’union intime de tout homme avec Dieu et de l’unité du genre humain.
Non seulement pour nous unir à Dieu, mais aussi pour vivre dans la paix et la concorde envers tous, l’Eglise du Christ a un rôle fondamental à jouer.
Jésus est venu rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés, en allant les chercher de tous les enclos pour les conduire pour qu’il n’y ait à la fin qu’un seul troupeau sous un seul pasteur.
C’est cela le fondement du véritable œcuménisme :
vouloir collaborer à la réalisation de ce projet du Christ.
Il ne s’agit pas seulement de rétablir des relations courtoises entre ceux qui se réclament du Christ,
en partageant le plus petit dénominateur commun,
mais en cherchant tous personnellement à nous convertir
pour nous ouvrir à la plénitude, à l’intégralité de la richesse du Christ.
Et ce n’est pas parce que nous appartenons à l’Eglise catholique,
en qui subsiste la plénitude de l’unique Eglise voulue par le Christ,
que nous pouvons nous abstenir d’une sérieuse remise en cause
en vue de nous débarrasser de tout ce qui offense la vérité et l’unité de l’Eglise.
Beaucoup ont quitté l’Eglise catholique, en claquant la porte ou sur la pointe des pieds, à cause de nos péchés, de nos incohérences, de nos scandales.
Vivre l’œcuménisme, c’est lutter contre nos péchés qui scandalisent nos frères,
et chercher toujours plus à vivre toutes les dimensions du mystère du Christ.
Enfin, ce dimanche du Bon Pasteur est celui de la prière pour les vocations sacerdotales.
Il ne s’agit pas de prier de façon confidentielle, entre 5 pelés, et 3 tondus, mais de faire prier tout le peuple chrétien.
Efficacité de la prière demandée par l’évêque de Meaux : pour 150.000 habitants, 4 vocations sacerdotales et 7 religieuses en 8 ans.
A la demande de notre évêque, nous nous relevons les manches pour prier vraiment !