Rendre des comptes n’est pas spontané, mais cela découle du fait que notre nature humaine aspire très profondément à la justice. Et nous constatons malheureusement que la justice n’est pas atteinte sur cette terre. Nous aspirons à rendre des comptes à un juste juge, qui rende à chacun selon ce qu’il mérite. Or c’est justement la caractéristique de Dieu, qui seul, au-dessus de toute capacité humaine, peut assouvir notre soif de justice.
Notre foi dans le jugement personnel au moment de notre mort et dans le jugement dernier universel lors du retour du Christ en gloire, nous garantit que cette justice sera rendue, sans aucune crainte d’une erreur de jugement : face à l’évidence qui surgira de la mise en lumière de notre vie sous le regard de Dieu, nous ne pourrons qu’être d’accord avec Lui.
Rendre des comptes, il faut nous y entraîner sur cette terre, dans tous les domaines où nous avons à présenter un compte-rendu à une autorité légitime. C’est un des points marquants qui jaillit de la lecture du Rapport du dernier synode romain sur la réforme de l’Eglise. Il nous faut retrouver à tous les niveaux dans l’Église une culture de la reddition de compte. C’est un laisser-aller généralisé durant des décennies qui a provoqué les désastres récents qui ont secoué l’Eglise.
Au niveau paroissial, nous développons modestement le site internet www.stsalaval.fr comme une vitrine que nous essayons de développer et d’alimenter régulièrement. C’est une façon de rendre des comptes de la vie paroissiale au peuple chrétien.
Don Pierre-Alphonse FRAMENT, curé